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Sur cette page, nous vous partageons nos interview réalisées avec différents acteurs locaux et bio.

Interview : La ferme Cocotte & co, Cécile DADOLLE

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Pouvez-vous me faire une petite présentation ?

 

Je m’appelle Cécile DADOLLE , j’ai 32 ans j’habite à Amions (Loire 42). J’ai mon entreprise agricole la ferme Cocotte & co.

 

Quel est le type de formation avez-vous suivie ? Et comment vous en êtes arrivés là ?

 

J’ai commencé après mon brevet par un BEP service à la personne, ensuite j’ai fait un BP service à la personne et commercialisation pour travailler 2 ans en clinique psychiatrie, après les 2 ans j’ai fait un DEA ambulancière. Je suis restée 10 ans ambulancière , après 10 ans dans ce domaine l’ambiance ne me convenait plus, surtout la mentalité de l’entreprise. Mon père étant agriculteur la retraite il n'avait pas de repreneur pour sa ferme. J’ai donc pris la sa succession. J'avais toujours été dans mon enfance dans l'agriculture et voilà du coup j'ai décidé de de reprendre la suite donc j'ai fait un BP responsable entreprise agricole sur 1 an.

 

Si je comprends bien vous êtes issue de ce milieu agricole ? ce n’est pas un monde inconnu ?

 

Oui après je n’étais pas non plus une adepte de ce milieu, j’ai changé de monde par rapport à ma formation, maintenant que j’ai mon entreprise j’apprends tous les jours,  quand on veut quelque chose on y arrive.

 

Depuis combien de temps vous êtes dans ce domaine ?

 

Et bah je me suis installée depuis le premier janvier de cette année (2021),  pour le moment c’est tout récent, encore tout neuf

 

Pour le moment sa se passe bien avec la crise sanitaire actuelle ?

 

Oui, ça pourrait être pire ça pourrait être mieux.

 

J’aimerais savoir si vous travaillez toute seule ou vous avez d'autres salariés ?

 

Du coup mon père qui est arrivé à la retraite maintenant est devenu salarié de l'entreprise.  Il est seul avec moi.

 

Dans quel domaine êtes-vous spécialisé ?

 

Dans un premier temps dans les bovins à viande en circuit long, puis dans un second temps dans des volailles (poulets, pintades et chapons pour les fêtes) et les œufs en circuit cours, c’est tout en vente direct, une petite partie via la compagnie des producteurs.

 

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Comment êtes-vous rentrée dans l’association « La compagnie des producteurs » ?

 

Eh bien je fais partie des créateurs , je l’ai créé avant de m’installer en février de l’année dernière (2020), j’avais envoyé un questionnaire via Facebook, pour savoir si ça pouvait intéresser les gens par chez nous. Le retour avais été positif donc après nous avons lancé le projet et on a attaqué l’association le dernier week-end de novembre 2020.

 

Es-ce-que vous vous occupez de A à Z de la production de vos poules ?

 

Mes volailles arrivent poussins , elles ont  1 jours quand elles arrivent je les élèves jusqu’à la fin, et après je les fait abattre à l’abattoir à coter (crémeaux), elles reviennent chez moi, pour le moment elles sont vendues en entière. Bientôt quand j’aurais mon laboratoire je pourrais les transformer, découper ou autre, les vendre en détailler pour ceux qui souhaite plus de détailler. Il n’y a pas d’intermédiaire.

 

Pourquoi vous ne vous êtes pas dirigé vers le Bio ?

 

Pour trois points on va dire je ne suis pas contre, pas du tout même le contraire mais déjà quand j'ai fait mes recherches de clientèle professionnelle pour écouler plus de produit et agrandir ma liste de client. Ils ne voulaient pas du bio parce que cela revient trop cher et ce n’est pas rentable dans leur produit final et pour moi.

Et après pour moi ont peur respecter la planète sans être en bio, en restant en agriculture raisonnée il y a des choses qui font très bien. Il faut savoir que meme en bio il y a des méthodes qui sont très mauvaise pour la planète, ce n’est pas forcement mieux.

Et enfin pour vendre un produit a un prix accessible à tout le monde.

Mes volailles en bio aurait exactement les mêmes conditions qu'aujourd'hui il y aurait juste la nourriture qui change. Et dans l'aliment dit bio il y a 5 pourcents du produit qui ne sont pas bio. L’aliment bio lui coûte 2 fois plus cher que l'aliment que j'utilise actuellement.

Le coût final forcément va augmenter et les gens n'ont pas forcément un très gros budget. Pour moi il y aurait moins d’avantage à se mettre en bio. Plus tard je pense pourquoi pas me spécialiser dans le bio mais pour l'instant non.

Ce que je souhaite vraiment c’est préserver le rapport qualité prix.

 

Comment vous vous êtes fait connaitre ?

 

Alors d'abord j'ai fait pas mal de pub via Facebook, après c'est par mes connaissances qui me font beaucoup de pub, j'ai aussi fait quelques affiches que je déposé dans les entreprises ou je connais du monde. Le bouche à oreille fonctionne très bien, et pour avoir accès à certaines entreprises j'ai fait du démarchage. Je suis aussi apparu dans certain article de presse comme le progrès.

J’ai cherché pas mal d'entreprises autour de moi parce que je voulais rester dans le local,

donc généralement on connaît les entreprises qu'il y a autour de nous. Et voilà.

 

Ou trouvons-nous vos produits ?

 

À partir du 30 mars 2021 , il y a le Vival à Saint-Germain-Laval, c'est aussi trouvable à la poissonnerie du Mayollet à Roanne. Et une épicerie Bully, Saint-Polgues.

Mes produits sont vraiment trouvables autour de mon entreprise ;

La clientèle est vraiment ciblée dans un périmètre. je livre sur Roanne une fois tous les 15 jours au particulier.

 

Quelle tranche d’âge on vos clients ?

 

Je n'ai pas spécialement de tranche d'âge au niveau des clients il y a autant des jeunes que des personnes âgées, il y a de tout. Je dirais de 26 et 70 ans.

Les jeunes ne sont pas le plus gros pourcentage mais ils sont quand même présents.

 

Si vous aviez un conseil à donner pour bien manger aux étudiants lequel serait-il ?

 

Je pense qu'ils peuvent trouver des sites un peu comme le site de notre association, c'est un avantage parce que dessus il y a toutes les productions tout est mis à disposition sur un même site, cela permet de manger des produits du coin pas forcément plus cher mais de meilleure qualité. ce site permet aussi de ne pas avoir affaire à plusieurs intermédiaires. C'est disponible sur internet donc pour les jeunes c'est facile d'accès. Notre site est assez varié donc possibilité de trouver ce que l’on souhaite sans vraiment devoir chercher partout.

Mais il ne faut pas aussi oublier de visiter les fermes parce qu'il est quand même bon de savoir où l'on se fournit. Il ne faut pas se fier à l'étiquette du produit parce que cela peut être trompeur surtout dans les supermarchés.

Même si les étudiants ne cuisine pas ils peuvent trouver des petits restos pas chers qui font de la vente à emporter actuellement, dans notre site nous avons une auberge qui fait partie du groupe et elle prépare des plats à emporter à 7,50€ ce qui équivaut au prix d'un menu chez McDo l'avantage c'est qu'ils n'auront pas faim à la fin du repas. Il faut aussi prendre le temps de faire ses menus à la semaine ça aide et de prendre le temps de cuisiner pour savourer les produits.

Il y a de quoi manger bon et bien partout autour de chez nous, il faut prendre juste le temps.

 

 

 

 

Et pour finir dernière question par quel moyen pouvons-nous vous contacter ?

 

Déjà vous pouvez nous contacter via le site de l’association toute les cordonnées des producteurs sont disponibles dans des fiches il y a nos numéros, nos e-mails (cocotte.co42@gmail.com, 06 75 29 06 73). Ensuite vous pouvez nous trouvez sur notre Facebook.

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